Fumer pendant la grossesse est lié à la mort subite

Il y a quelques mois, Eva nous a parlé d'une étude réalisée au Canada selon laquelle l'effet de la nicotine sur le corps de la fumeuse enceinte est lié à un risque accru de mort subite chez les bébés.

Le tabac était auparavant considéré comme une circonstance étroitement liée au syndrome de mort subite. En fait, les avocats du colecho considèrent que leur pratique est précaire lorsque la mère fume, car elle augmente le risque cinq fois.

Une nouvelle étude réalisée chez le rat vient de faire son apparition, également au Canada, à l'Université de Calgary. Cette étude souligne une fois de plus que le tabagisme de la mère est un facteur de risque de mort subite. Il s'agit de la première étude fournissant le plus de preuves. Cause directe et effet.

Comme vous l'avez vu l'exposition à la fumée de cigarette dans l'utérus modifierait les réponses respiratoires au stress thermique et à l'hypoxie Dans les premières années de la vie. En d'autres termes, le bébé d'une mère qui fume ne répondrait pas autant au manque d'oxygène et de chaleur résultant de températures élevées (d'un sommeil très chaud) qu'un enfant dont la mère n'a pas fumé.

Pour arriver à cette conclusion, ils ont divisé les rats en deux groupes. L'un a été laissé exposé à l'air ambiant tandis que l'autre a été exposé à de la fumée de cigarette équivalente à un colis quotidien.

Lorsqu'ils étaient placés dans des conditions d'oxygène insuffisant dans un environnement à température neutre, aucun des membres du premier groupe n'avait de difficulté à respirer, alors que 25% des rats exposés à la fumée de cigarette en avaient.

Dans des conditions d'hyperthermie (chaleur excessive), 29% du premier groupe, contre 49% du second, souffraient de problèmes respiratoires.

Comme cela a été expliqué, il s'agit de la première "preuve pertinente" selon laquelle la fumée de cigarette pendant la grossesse affecte la crise du manque d'oxygène et la capacité du bébé à réguler sa température corporelle.

Alors que les scientifiques continuent à rechercher les causes de ce syndrome qui inquiète de nombreux parents, nous connaissons peu à peu les risques que nous devrions éviter pour réduire les risques que cela se produise.